mardi 28 juin 2016

Edilivre : suite des réjouissances.

Je me suis décidée il y a déjà un petit moment concernant le manuscrit que je dois envoyer à Edilivre : ce sera un recueil de nouvelles.



Mes autres projets de roman auront besoin de davantage de temps pour être mener à leur terme. En plus, comme je les prévoie en plusieurs tomes, je préfère prendre de l’avance afin de retravailler l’ensemble, supprimer les incohérences ou tout simplement avoir le luxe de changer d’avis sur certains détails.






Un recueil de nouvelles donc… J’ai la structure finale : il y en aura 18, un poème se glissera toutes les trois nouvelles (soit 6 poèmes au total). En plus de cela, la plupart des histoires contiendront des vers. J’aime écrire en mêlant poésie et récit. Il y aura aussi une histoire sous forme de pièce de théâtre. 

Ces nouvelles sont indépendantes les unes des autres mais il est possible d’établir des liens ténus entre elles : personnages identiques ou se ressemblant, des thèmes, des symboles, des motifs que l’on retrouve d’histoire en histoire. Au lecteur d’apprécier l’ensemble comme un tout.



J’ai des images dans la tête qui me hantent...



Le recueil sera très sombre dans sa globalité. En outre, j’ai retiré les histoires qui auraient pu être les plus « douces » car après réflexion elles étaient à elles seules une espèce de sous-ensemble et je ne voyais pas la cohérence avec le reste. Il s’agit de 4 récits que je regrouperai plus tard sous le nom de Tétralogie de l’Ange. Deux d’entre eux ont été écrits pendant mon adolescence (il faudra bien évidemment les remanier) et ma sensibilité ayant terriblement évolué, ils ne trouveraient pas leur place dans ce recueil où la majorité des nouvelles ont été écrites ces 3 dernières années. 







J’ai déjà écrit 10 nouvelles sur 18, et parmi les restantes j’ai rédigé le début de 4 d’entre elles. J’ai les titres et l’idée générale des 4 derniers récits.
  
Pourquoi 18 ? Parce que la dix-huitième lettre de l’alphabet grecque est Sigma (et ce nom est celui de l’un des personnages centraux de mes romans en cours d'écriture), parce que 18 est un multiple de 3, le chiffre magique par excellence... et en plus quand on s’amuse à le décomposer on peut faire 1+8 = 9 soit 3X3… 





J’aimerais achever cet ouvrage dans l’été… 


Mais comme je n’aime rien faire sans me poser des difficultés supplémentaires, j’ai décidé aussi de passer l’agrégation interne de lettres classiques pour gagner plus en travaillant moins et me la péter parce que j’adore quand on m’admire, c’est la raison pour laquelle d’ailleurs j’aime tout de suite les gens qui rigolent à mes blagues, en plus s’ils aiment mon humour c’est qu’ils ont un goût des plus fins et des plus délicats pour des raisons que j’exposerai plus tard dans un post où je ferai un bilan sur mon métier de prof (en résumé : j’ai perdu la foi et j’ai besoin d’un retour aux sources).

Le travail qui m’attend et que j’ai déjà un peu commencé –modestement- est colossal. Mais je suis dans une optique différente par rapport au moment où je passais le CAPES : je suis déjà titulaire d’un poste, je ne risque rien à échouer. 





De plus, j’ai repéré un autre concours d’écriture qui laisse jusqu’à la fin du mois d’août pour proposer… un roman. J’avais bien envie de tenter et j’ai une petite idée d’histoire en one-shot pour changer. Le problème c’est que je ne sais pas si j’ai vraiment assez de matière pour en faire un long récit
Bon, après, quand on voit la taille de certains romans actuels… ce sont plutôt de « longues » nouvelles. Je verrai si j’ai le temps de l’écrire… 


Pour finir : j’ai reçu mes 250 euros de fournitures post-it : 



Je pense que j'en ai pour toute la vie...

samedi 9 avril 2016

La Kube d'Avril et une peinture sur mesure !

Hey !

Edilivre s'associe  avec la Kube pour éditer ma nouvelle en un petit livret.

Je vous explique rapidement le principe de la Kube : vous donnez vos goûts littéraires et vous commandez un livre mystère pour 15 euros. Un libraire choisira un livre selon vos envies et vous l'enverra dans une box. Dans cette box, on trouve aussi des cadeaux : marque-page, agenda... et ce mois-ci, il y a aura ma nouvelle parmi eux ! Voici le lien : la Kube.





 
J'en profite aussi pour mettre en ligne un tableau fait par mon meilleur ami au sujet de ma nouvelle :



C'était génial de discuter avec lui pour confronter nos idées et notre vision des personnages.

Il y avait une question à résoudre concernant le personnage à mettre en avant au premier plan : ou bien le docte, ou bien l'innocente. Mettre la fille aux yeux bleus devant aurait été plus vendeur mais le véritable personnage principal de la nouvelle, c'est le docte. J'adore aussi ces nuances de gris très harmonieuses et cette seule pointe de bleu dans les yeux de la jeune fille qui s'avère presque imperceptible. 

Ce jeune peintre talentueux (et autodidacte) se nomme Sylvain Dumas. 




Silence, manant ! Ou je te mets une claclaque !




lundi 29 février 2016

Victory !


J'ai participé au mois de novembre à un concours d'écriture proposé par la maison d'édition d'Edilivre.

Ce concours consistait à écrire une nouvelle en 48 heures maximum, selon un thème imposé. Cette année, ils ont choisi l'espoir. 

 

Et j'ai remporté le premier prix... :D





Voici les lots que je gagne :


. L'édition d'un manuscrit de son choix avec la création d’une couverture illustrée, la correction du manuscrit, la création de la bande-annonce du livre, le référencement sur les sites de lecteurs et le référencement Libraires et Decitre offerts par Edilivre.
. 300 € de chèques cadeaux à dépenser sur la librairie numérique de Didactibook.
. 250 € de fournitures de la marque Post-it® : carnet, marque-pages, dévidoir, surligneurs, rouleaux d'étiquettes, blocs et cubes de notes.
. 2 ans de lecture illimitée en streaming offert par Youscribe.

. 1 abonnement de 6 mois au Magazine Books.
. 1 ouvrage "Grammaire ludique du français" offert par les éditions Studyrama.


Vous l'aurez compris, une question épineuse se pose à présent... Comment vais-je stocker 250 euros de post-it ? Que vais-je envoyer comme manuscrit ?


J'ai commencé de nombreuses œuvres que je n'ai jamais achevées mais je dispose d'une année pour fignoler un travail et le leur envoyer.

Je n'ai que l'embarras du choix et ce dernier est cornélien.


J'ai deux grandes histoires qui se dégagent dans mes écrits : celle de Néréis et celle de Mug Island.


Néréis est une histoire de fantasy qui se passe à la fois dans des mondes étranges et dans le nôtre. Cette histoire est prévue en 5 tomes et il ne me manque que quelques chapitres pour achever le premier. Seulement la structure de ce récit, plutôt complexe dans le fond et dans la forme, nécessiterait sans doute des relectures approfondies de ma part pour retravailler tous les tomes une fois qu'ils auront été tous ébauchés. Et cela prendra un temps de dingue.


Mug Island est une histoire de piraterie dans un monde fantaisiste. Cette histoire se déroulera aussi en plusieurs tomes. Cependant, je ne sais pas combien de volumes elle comptera et je n'ai qu'une vague idée du contenu de chacun d'eux... J'ai commencé le premier tome et sait déjà où celui-ci me mènerait, bien que j'aie encore des hésitations concernant le ton du récit.  Par contre, ce premier tome ne saurait être un one-shot car il laisserait plein de questions en suspens. Du coup, je prends le risque d'offrir une histoire qui demeurera inachevée à mes potentiels lecteurs.



Je pensais du coup me diriger... vers un recueil de nouvelles, un recueil pas totalement déconnecté de mes autres écrits puisque celui-ci serait le livre de chevet de l'héroïne de Néréis. Je devrais avoir suffisamment de matière pour écrire environ 17 nouvelles.... Neuf sont déjà rédigées. Ce serait des contes étranges et glauques, à l'image de la nouvelle que j'ai écrite pour le concours.




Quoiqu'il en soit, remporter ce concours me motive pour écrire... Ces dernières années, j'avais laissé cette passion de côté, le métier de prof me bouffant le peu de matière cérébrale qu'il me restait pour composer mes histoires. Or, paradoxalement, je me souviens avoir choisi ce métier en pensant que cela me laisserait du temps pour écrire... 


  


dimanche 21 février 2016

Youtube de mon coeur



Le top five de mes youtubers préférés



C’est très difficile de faire un classement tant le niveau est haut. Ils ont tous des qualités et des atouts qui les rendent uniques et selon mes envies du moment ils se disputeront la place de number one dans mon myocarde frémissant.




Numéro 1 : Matthieu Sommet.


Son travail d’acteur est bluffant. Dans son émission Salut Les Geeks (SLG), Matthieu Sommet interprète des personnages radicalement différents : le geek, petit bonhomme geignard et fébrile, le Patron, créature vicelarde et sadique, le Hippie, individu aussi cool que stone et le Panda, animal chanteur mais qui cache une part sombre. 



Au cours des saisons, divers personnages ont agrémenté l’émission dont le principe est de commenter deux ou trois vidéos dites virales trouvées dans les bas-fonds d’internet. Matthieu Sommet emprunte cette idée à l’américain Ray William Johnson, producteur de l’émission Equals Three, qui, le premier, a commenté de façon humoristique des vidéos trouvées sur internet. 





Mathieu Sommet réussit un challenge intéressant : celui de donner des leçons de bon sens sans jamais être pompeux ou trop moraliste.



Ses différentes personnalités permettent de couvrir tous les aspects d’un sujet et son argumentaire se construit de lui-même de façon ludique et dynamique.

Les cadrages et les apparitions des personnages renforcent ce côté énergique. On n’a pas le temps de s’ennuyer ou de décrocher. Le format court est boosté de façon optimale. 


Un fil conducteur s’est créé au fil des épisodes, faisant du personnage de Mathieu un « malade » souffrant de troubles de la personnalité multiple. C’est une mode récurrente chez les youtubers désormais qui essayent de créer une cohérence entre leurs vidéos de sorte qu’elles constituent un tout voire une histoire complète. 











Numéro 2 : le Joueur Du Grenier.



Au début, le principe de ses vidéos reposait sur le fait de commenter des jeux rétro extrêmement difficiles avec moult colère et jurons. Au fil du temps, ses productions se sont diversifiées : nous avons droit à des épisodes hors sujet sur les années 90 (dessin animé, publicité, émissions ringardes), à l’émission Papy Grenier (où une version vieillie du JDG nous présente des anciens jeux cultes), des tests…


Son back ground aussi s’est enrichi : Seb, le cameraman, a un rôle de plus en plus important ; le JDG se transforme parfois en Canard Man ou en Enfant de Juron, héros inspiré du genre de l’heroic fantasy. Certains épisodes sont reliés par une trame, mais elle reste souvent basée sur un « délire » pas forcément cohérent mais c’est là la force comique du JDG : un joyeux bordel contrôlé. 






Une bande-dessinée existe sur le personnage, produite par Pirate-Sourcil mais le résultat est quelque peu décevant : Pirate Sourcil est un dessinateur génial, brillant dans son humour noir et cynique, mais dans le domaine de la BD jeunesse, son esprit se fait moins acéré et beaucoup trop consensuel.




La BD se veut geek sans l’être : il y a des ébauches de référence mais jamais abouties afin de correspondre à tous les publics. Il en découle une œuvre sans véritable identité, fade et noyée dans la masse des excellentes séries jeunesses qui jonchent nos librairies. Vraiment dommage. 


Je me suis arrêtée au volume 3 et malgré tout je compte me procurer la suite, ne serait-ce que pour soutenir ces gens talentueux qui m’apportent tant de rigolades le reste du temps. 










Numéro 3 : le Fossoyeur de Films



Ce youtuber sévit dans le domaine du cinéma et ses vidéos sont un vrai régal. Le propos est clair, structuré, intelligent. Le Fossoyeur a des talents d’acteur et de guitariste (l’intro et le fond musical de son émission sont de son cru), ses expressions et la tonalité de sa voix maintiennent l’attention de l’auditeur et sert diablement son discours. Un personnage atypique le seconde dans ses vidéos : sa fidèle pelle, sautillante et muette, parfois jalouse des guests invités dans l’émission.



De temps en temps, ce youtuber se fait Fossoyeur de Séries et critique une série télé en cours ou terminée avec son regard acéré. Avec les Après-Séance, Le Fossoyeur commente un film fraîchement vu au cinéma. 



Ces derniers temps, une trame se dessine peu à peu au fil de ses vidéos. Il est encore trop tôt pour juger de sa qualité, mais la chose est amenée avec mystère et humour. 








Numéro 4 : Links The Sun


Il est génial ! Il a toutes les qualités pour faire prof ! (Dans ma bouche c’est un compliment.) Links s’illustre sur des supports variés : les points cultures, vidéo où il fait le tour d’un sujet tels que les loups garous, les super héros, l’astronomie ; les Non mais tu as vu ce que t’écoutes ? –où il descend un hit du top cinquante ; les joutes verbales où des personnages fictifs ou réels s’affrontent dans un rap battle. 





Ses points cultures sont très intéressants mais je n’avais pas tout de suite accroché car Links n’y apparaît pas, on entend sa voix et des images sur le sujet étudié défilent, avec la participation d’un petit bonhomme au graphisme simpliste, Plectrum, qui commente par écrit les propos de Links. Or j’ai besoin de voir le visage de mon interlocuteur pour apprécier un exposé, le contact visuel est essentiel pour moi. J’ai fini cependant par m’y habituer.




C’est avec ses critiques du top cinquante que Links a ravi mon petit cœur d’internaute. La fine équipe qui le seconde pour les gags est tordante. Ses analyses du texte sont justes et bien fournies en termes de grammaire, de figure de style et de fond. 





Autre détail : c’est grâce à des caméos dans son émission que j’ai découvert Matthieu Sommet le Fossoyeur de films. 




 


Numéro 5 : Didichandouidoui. 



Un coup de cœur. J’aime beaucoup sa voix lente et posée ainsi que son visage enjoué quand il parle de sujets qui le passionnent.


 

Son émission « 5 théories » est l’une de mes préférées : Didi y présente 5 grandes théories sur des sujets très divers (série télé, personnage people, faits à la limite de la science comme les OVNI) et apportent une documentation suffisante pour nourrir son propos. C’est véritablement passionnant.



 Concernant ses autres vidéos, il s’essaye dans des genres humoristiques avec quelques maladresses mais l’ensemble est prometteur. Une perle à surveiller de près.






Hors catégorie :


Il y a deux youtubers dont j’aimerais parler car leurs vidéos sont de pures merveilles dans leur domaine respectif :



Linguisticae : comme son nom l’indique, il parle du langage, de l’étymologie, et saperlipopette, ce mec sait de quoi il parle ! Ses explications sont parfois un peu rapides et il faut s’accrocher pour tout saisir mais c’est terriblement intéressant.  


Castor  Mother: elle traite de sujets parlant d’animaux et en particulier de leur reproduction. Parfois, il s’agit d’anecdotes ou de l’histoire d’une espèce animale. Un propos pertinent et mis en valeur par une présence agréable et une voix claire.





Je n’ai pas évoqué certains des youtubers les plus célèbres comme Cyprien, Norman et Squeezie. Je les aime bien et regarde leurs vidéos avec plaisir mais je les trouve trop courtes ou bien trop simples. Elles ne me marquent pas.

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