mardi 9 juin 2020

Tempus fugit, mea Lux.



Ce fut une année terrible…  Plusieurs pans de ma vie ont dangereusement tangué au-dessus du vide : la Mort, la Maladie, la Discorde… tous les maux de la boîte de Pandore ont décidé de me casser les noix avec un brio presque savoureux. Je ne pensais pas que j’étais encore capable de souffrir comme ça. C’est du grand art… J’applaudis le sort et ses farces sordides.

J’ai cependant la sublime chance, dans tout ce merdier, d’être chérie et entourée, d’avoir des gens que j’aime, qui m’aiment et qui me soutiennent.

Et j’ai surtout le bonheur d’être éclairée par une lumière qui subsiste envers et contre tout :



  Un rêve s’apprêtant à en saisir un autre, allégorie.





Aujourd'hui, l'amour que j'ai attendu toute ma vie a deux ans.

C’est à présent une petite fille vive, intelligente, souriante, fondue de pandas. Une demoiselle à la langue prolixe, aux baisers fougueux et à l’énergie débordante.









Quand j’étais adolescente, j’avais écrit une berceuse… Je l’ai réactualisée récemment pour en faire une version abrégée mais encore incomplète :

Concernant l’air : Ré mi do // La do ré mi do //La do ré / Sol sol fa mi //Sol la sol fa mi ré mi do. (Certes, oui, c'est l'air d'un dessin animé des années 80/90...)

Qui je suis…
Que ferai-je ici ?
Où est donc mon chemin ?
Je me le demande tous les matins.

Je ne sais
Plus ce que je fais.
Qu’arrive-t-il ? Je m’sens bizarre…
Aurais-je perdu la mémoire ?

Dans la nuit
Quand les pleurs sont gris,
Je pense à celle qui est morte :
S’éteignant elle ferma une porte.

Ma lumière
Scintille comme l’éclair
Qui ne brille qu’un seul moment
Mais qui disperse tous mes tourments.

Ton amour
Plus pur que le jour
A pour effet insensé
De transcender l’Eternité.

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